Réalisée par Océane Lerouge (Les Haut-Parleurs)
Une coproduction Fablabchannel, TV5Monde et France Télévisions
avec la participation du CNC.
« L’objectif de la série documentaire "Dans ma tête" est d’être au plus proche du vécu et du ressenti de jeunes atteints de troubles psychiques, afin de tenter de comprendre au mieux leur quotidien quand on souffre par exemple d’anorexie, de phobie scolaire, de bipolarité, d’addictions ou encore de mal-être, de dépression...
Dans chaque épisode, Océane, journaliste et réalisatrice, part à la rencontre d’un.e jeune qui nous raconte son histoire, et définit son trouble avec ses propres mots. Cette série de portraits montre les différentes voies possibles d’épanouissement personnel, de guérison mais aussi, de chemins à suivre, qu’ils soient médicaux ou psychologiques. "Dans ma tête" contribue à briser les tabous et les clichés qui entourent la santé mentale des jeunes, et donne des clés à celles et ceux qui pourraient se sentir concernés. »
3 PORTRAITS DE JEUNES QUI ONT LUTTÉ CONTRE LEURS ADDICTIONS
Addictions : l’histoire de Lolita
Aujourd’hui, Lolita est vigneronne mais dans une autre vie, elle était à Paris et addict à la cocaïne. Elle raconte comment elle est tombée dans la dépendance d’une drogue qui à première vue lui paraissait sans danger, puis son long chemin pour se libérer de son addiction.
Théo et l’addiction au porno
Passer des heures à regarder du porno et à se masturber, cela a été le quotidien de Théo pendant plusieurs années. Impossible de résister à cette addiction. Il raconte comment il s’en est sorti en changeant totalement son hygiène de vie et est devenu coach en « porno dépendance ».
Quentin et la dépendance aux réseaux sociaux
Quentin a souffert d’addiction au smartphone, ou « nomophobie ». Il pouvait passer jusqu’à 10 heures par jour sur son téléphone et sur les réseaux sociaux. C’était comme s’il se déconnectait pendant qu’il « scrollait » sur son écran. Un automatisme dont il a su se sortir, même si son téléphone reste essentiel pour lui.
LES ADDICTIONS CHEZ LES JEUNES : EN PARLER
Les conduites addictives les plus répandues parmi les jeunes concernent l’usage du tabac, de l’alcool et du cannabis. Par extension, les conduites addictives peuvent aussi désigner les addictions comportementales sans consommation de substances psychoactives (jeux d’argent, jeux vidéo, écrans, etc.).
Rappel : qu’est-ce qu’une addiction ?
Une addiction se définit par l’impossibilité répétée de contrôler un comportement visant à produire du plaisir ou à écarter un malaise interne, et avec la poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives. L’addiction peut aussi être comprise de façon plus extensive, comme l’ensemble des troubles de l’usage de drogues et des troubles comportementaux « addictifs », adoptés par le DSM-5 (5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, et des troubles psychiatriques). (OFDT)
La notion d’addiction est complexe. De nombreux travaux issus de domaines très différents (médical, psychologique, sociologique, …) existent pour essayer d'en comprendre les mécanismes. Il est difficile de définir simplement l’addiction, cependant on peut évoquer :
un craving, faisant référence à une dépendance psychique. Il s'agit d'une recherche compulsive de la substance, contre la raison et la volonté. C’est l’expression d’un besoin majeur et incontrôlable que l’on pourrait traduire familièrement par « j’en crève d’envie ».
une perte de contrôle sur sa consommation (tabac, alcool, héroïne, oxycodone, …) ou sur ses pratiques (jeux d’argent, réseaux sociaux, …). Le produit ou la pratique prend alors de plus en plus de place dans le quotidien de la personne jusqu'à envahir complètement sa vie personnelle et professionnelle.
la rechute, le retour involontaire à l'addiction, indépendant de la volonté de la personne : on ne choisit pas de rechuter. Cette reconsommation ne fait que confirmer le diagnostic d’addiction. Elle fait partie intégrante du processus de prise en charge, et doit être expliquer pour limiter la culpabilité au moment de la reconsommation.
Du fait des rechutes, l'addiction est souvent associée à une faible estime de soi, une perte de confiance en ses capacités d'arrêter, se traduisant souvent par une forte culpabilité. Un des premiers objectifs des thérapeutes est de créer un espace bienveillant et empathique pour mettre des mots sur leur souffrance. Développer leur confiance en eux est un enjeu important pour le professionnel et une condition nécessaire au changement de comportement.
Si vous souffrez d’une addiction, parlez-en avec un professionnel de santé pour vous faire aider.
Consultations jeunes consommateurs (CJC)
Une Consultation Jeunes Consommateur (CJC) est un lieu d’écoute, d’information et de soutien, où peuvent être discutées sans tabou les expériences de chacun. Elle est destinée aux jeunes et aux familles faisant face à une conduite addictive (alcool, cannabis, cocaïne, ecstasy, jeux vidéo, tabac...).
Se faire aider :
Drogues : Rdv sur : www.drogues-info-service.fr
Joignable sur la ligne : 0 800 23 13 13, 7 jours/7, de 8h à 2h, appel anonyme et gratuit d’un poste fixe comme d'un portable.
Alcool : Rdv sur : www.alcool-info-service.fr/
Joignable sur la ligne : 0 980 980 930
Tabac : Rdv sur : www.tabac-info-service.fr
Jeux : Rdv sur : www.joueurs-info-service.fr
Joignable sur la ligne : 09 74 75 13 13, de 8h à 2h, 7 jours/7, appel anonyme et non surtaxé (coût d’une communication locale depuis un poste fixe ou inclus dans les forfaits des box et des mobiles).
Sources :
Santé étudiants Bordeaux : https://www.sante-etudiants-bdx.fr/bien-etre/beeoa-3-laddiction-une-discussion-sans-tabou/
Drogues info services : https://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Se-faire-aider/Les-Consultations-jeunes-consommateurs-CJC-une-aide-aux-jeunes-et-a-leur-entourage#.WzufLCAyXD6
Santé publique France : https://www.santepubliquefrance.fr/a-propos/services/service-sanitaire/ressources-pour-des-actions-aupres-des-jeunes
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